j'ai participé à ce sombre et beau projet:
lien: http://lmg-nevroplasticienne.com/?page_id=91
mon épitaphe:
"Oh !! te voilà donc enfin,
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mon épitaphe:
"Oh !! te voilà donc enfin,
Mon
Amour, mon Adorée,
Tu
es si belle,
Tes
talons haut plantés dans le gravier,
Je
vois que tu coupe toujours toi même au ciseaux
Ta
jolie frange noir,
Oh
je suis si heureux,
Moi
qui suis si seul depuis plus de deux ans,
Heureusement
que tu ne me vois pas maintenant,
Toi
qui te moquer de mes jambes maigres,
Là
je n'ai plus que la peau sur les os,
Une
dalle de granit gris nous sépare maintenant,
Et
j'ai tant envie de toucher ton visage Inca,
Ma
Belle Péruvienne,
Tu
m'avais tant soûlé avec cet Amour,
L'unique,
La
pierre précieuse,
Le
Graal,
Le
cœur,cet organe,ce muscle,
Qui
soulèverai des Montagnes,
Des
Cordillères,
Et
maintenant,
Que
je n'ai plus peur de la maladie,
De
la perte,
De
la vrai nuit,
Je
peux te certifier
Que
tu avais raison,
L'amour
est éternel,
Mon
Amour"
le dessin de Lmg Nevroplasticienne:
lien: http://lmg-nevroplasticienne.com/?p=3806
le lien vers le blog de cette jeune, talentueuse et insomniaque Artiste:
http://lmg-nevroplasticienne.com/
un texte,
pour te remercier,
Lmg Nevroplasticienne,
l'épitaphe que j'aurai aimé t'écrire
avec des pissenlits,
des orties et une rose au milieu:
Royal Cadet
Où allez-vous désirs ? Où montez-vous le soir ?
Dans quelle limousine allez-vous nous asseoir ?
De quel triple galop allez-vous m’enivrez ?
Dans quel marigot allez-vous nous jeter ?
Je tremble pour ma vie, je mouille mes chaussons
Pourtant peu d’ennemi, pourtant peu d’illusion
Je sens venir la pluie, ce soir n’existe pas
Un rêve ronge nos vies, a-t-on idée de ça ?
La femme de ma vie ajuste son tricot
A tous elle sourit et je me sens de trop
Elle enjambe ma vie, elle me laisse entrevoir
Cachez-moi ce cambouis toujours vouloir, vouloir…
Se brise un parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuris vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»
On retourne à la niche, me caresser la queue
Et oui ma chère Edwige, nous sommes fait de peu
Quelques grammes de suie, une longueur de soie
C’en est fait d’une vie, des boules, oui c’est ça
Où est donc le hochet qui amusait nos vies ?
Nos jours ne sont jamais à hauteur de nos nuits
Le jour projette l’ombre de ce qu’on a rêvé
«Ah non mes chers touristes… Ici pas d’étranger !»
Alors sur un saphir je tombe en gouttes d’eau
En mille éclats j’expire, j’éclabousse ma peau
Je chante une chanson, chantonne Madeleine
Quelle est cette prison, dieu j’ai oublié la peine
Je monte sur un pont, je plonge rassuré
Je n'aimais pas mon nom, je n'ai jamais su aimer
La carapace d'or qui protège ma vie
Serait-elle un trésor ? Je la trouve hors de prix
Nous allons dans le noir perdu sur l’océan
Pour finir au hasard dévorés par les chiens
Garçon deux grenadines, nous descendons l'Escaut
L’horloge me déprime, approchez mes chevaux
Se brise un parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuris vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»
Jean-Louis Murat
le lien vers le blog de cette jeune, talentueuse et insomniaque Artiste:
http://lmg-nevroplasticienne.com/
un texte,
pour te remercier,
Lmg Nevroplasticienne,
l'épitaphe que j'aurai aimé t'écrire
avec des pissenlits,
des orties et une rose au milieu:
Royal Cadet
Où allez-vous désirs ? Où montez-vous le soir ?
Dans quelle limousine allez-vous nous asseoir ?
De quel triple galop allez-vous m’enivrez ?
Dans quel marigot allez-vous nous jeter ?
Je tremble pour ma vie, je mouille mes chaussons
Pourtant peu d’ennemi, pourtant peu d’illusion
Je sens venir la pluie, ce soir n’existe pas
Un rêve ronge nos vies, a-t-on idée de ça ?
La femme de ma vie ajuste son tricot
A tous elle sourit et je me sens de trop
Elle enjambe ma vie, elle me laisse entrevoir
Cachez-moi ce cambouis toujours vouloir, vouloir…
Se brise un parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuris vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»
On retourne à la niche, me caresser la queue
Et oui ma chère Edwige, nous sommes fait de peu
Quelques grammes de suie, une longueur de soie
C’en est fait d’une vie, des boules, oui c’est ça
Où est donc le hochet qui amusait nos vies ?
Nos jours ne sont jamais à hauteur de nos nuits
Le jour projette l’ombre de ce qu’on a rêvé
«Ah non mes chers touristes… Ici pas d’étranger !»
Alors sur un saphir je tombe en gouttes d’eau
En mille éclats j’expire, j’éclabousse ma peau
Je chante une chanson, chantonne Madeleine
Quelle est cette prison, dieu j’ai oublié la peine
Je monte sur un pont, je plonge rassuré
Je n'aimais pas mon nom, je n'ai jamais su aimer
La carapace d'or qui protège ma vie
Serait-elle un trésor ? Je la trouve hors de prix
Nous allons dans le noir perdu sur l’océan
Pour finir au hasard dévorés par les chiens
Garçon deux grenadines, nous descendons l'Escaut
L’horloge me déprime, approchez mes chevaux
Se brise un parapluie, je crois garni de miel
On bascule ahuris vers le septième ciel
On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau
Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»
Jean-Louis Murat
Hé! Hé! Moi aussi j'ai envoyé ma petite contribution!
RépondreSupprimerMais je découvre avec bonheur votre blog de locataire et le mets sans tarder en lien chez la Crâneuse!
très honoré, Gertrude, merci
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