dimanche 4 août 2013

Le Chateau de Marouatte

vue sur le Château de Marouatte


 en 1993,
dans ce château en Dordogne, 
Marillion a enregistré l'album Brave

en 2013,
le tableau n'est pas terminé...




la photo de Bill Smith
qui a donné cette pochette hallucinante


pour l'anecdote,
 lors de la création de la pochette de Brave, 
la maison de disque de Marillion trouvé la photo trop dark,
 à la dernière minute,
 il fut décider d'ajouter du texte en surimpression, 
un texte issus d'une banque de donnée gratuite du web, fut sélectionner, 
il s'est avéré par la suite que ce texte était de la main d'Anne Franck, 
un texte de son journal...


Le concept de l'album Brave:

"L’histoire a été inspirée à Steve Hogarth par un fait divers survenu en 1988 : une adolescente de Bristol avait été retrouvée par la police locale sur un pont, enjambant le fleuve Severn, dans un état dépressif lui interdisant toute forme de communication. L’album a retracé la lente descente aux enfers de cette jeune fille et s’est interrogé sur les motifs ayant provoqué ce processus de repli autistique. Cette volonté de se couper du monde pour se réfugier sur un pont, lieu symbolique situé à mi chemin de la terre et du ciel, a été analysée dans "Living With The Big Lie". Face aux agressions et aux trahisons du monde moderne, hanté par la violence et les mensonges, cette adolescente à la sensibilité d’écorchée vive a choisi la fuite, la "grande évasion" ("The Great Escape") vers la lumière, le bonheur, loin du monde et des siens. C’est une véritable ode à l’adolescence, à son intransigeance et en sa soif absolue d’idéal, qu’a écrit ici Steve Hogarth. "Runaway Girl" a montré la confrontation entre la jeune fille et son milieu familial oppressant et incapable d’appréhender les raisons profondes de sa détresse ("une fugueuse était tout ce qu’ils pouvaient voir, tout ce qu’il étaient préparés à admettre"). S’identifiant complètement à elle, le beau h a réglé ses comptes à la société, dénonçant aussi bien les mensonges tissés par les médias que les idoles artificielles ("The Hollow Man", "Paper Lies") et l’assoupissement de la conscience dans un confort matériel factice ("Lap Of Luxury"). "Made Again" clôturait toutefois cet opus sublime sur une renaissance à soi et aux autres ("Je me suis trouvée là bien souvent, avant, dans une vie que je menais, mais je j’ai jamais vu ces rues si neuves, lavées avec la pluie du matin, comme si le monde entier était recréé").
Bertrand Pourcheron 
Remerciements à Philippe Gnana et Philippe Arnaud"


un extrait du film de Richard Stanley,
le toboggan...



cet album est un voyage sombre, 
vers notre propre inconscient,
une oeuvre au noir parfaite



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