mercredi 14 août 2013

mardi 13 août 2013

Avis de recherche



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lundi 12 août 2013

samedi 10 août 2013

Les épitaphes de Lmg Nevroplasticienne

j'ai participé à ce sombre et beau projet:

lien: http://lmg-nevroplasticienne.com/?page_id=91

mon épitaphe:

 "Oh !! te voilà donc enfin,
Mon Amour, mon Adorée,
Tu es si belle,
Tes talons haut plantés dans le gravier,
Je vois que tu coupe toujours toi même au ciseaux
Ta jolie frange noir,
Oh je suis si heureux,
Moi qui suis si seul depuis plus de deux ans,
Heureusement que tu ne me vois pas maintenant,
Toi qui te moquer de mes jambes maigres,
Là je n'ai plus que la peau sur les os,
Une dalle de granit gris nous sépare maintenant,
Et j'ai tant envie de toucher ton visage Inca,
Ma Belle Péruvienne,
Tu m'avais tant soûlé avec cet Amour,
L'unique,
La pierre précieuse,
Le Graal,
Le cœur,cet organe,ce muscle,
Qui soulèverai des Montagnes,
Des Cordillères,
Et maintenant,
Que je n'ai plus peur de la maladie,
De la perte,
De la vrai nuit,
Je peux te certifier
Que tu avais raison,
L'amour est éternel,
Mon Amour"

le dessin de Lmg Nevroplasticienne:




lien: http://lmg-nevroplasticienne.com/?p=3806

le lien vers le blog de cette jeune, talentueuse et insomniaque Artiste:

http://lmg-nevroplasticienne.com/

un texte,
pour te remercier,
Lmg Nevroplasticienne,
l'épitaphe que j'aurai aimé t'écrire
avec des pissenlits, 
des orties et une rose au milieu:

Royal Cadet 

Où allez-vous désirs ? Où montez-vous le soir ?


Dans quelle limousine allez-vous nous asseoir ? 


De quel triple galop allez-vous m’enivrez ?


Dans quel marigot allez-vous nous jeter ?

Je tremble pour ma vie, je mouille mes chaussons


Pourtant peu d’ennemi, pourtant peu d’illusion


Je sens venir la pluie, ce soir n’existe pas 


Un rêve ronge nos vies, a-t-on idée de ça ?

La femme de ma vie ajuste son tricot


A tous elle sourit et je me sens de trop


Elle enjambe ma vie, elle me laisse entrevoir


Cachez-moi ce cambouis toujours vouloir, vouloir…

Se brise un parapluie, je crois garni de miel


On bascule ahuris vers le septième ciel


On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau


Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»

On retourne à la niche, me caresser la queue

Et oui ma chère Edwige, nous sommes fait de peu


Quelques grammes de suie, une longueur de soie


C’en est fait d’une vie, des boules, oui c’est ça 

Où est donc le hochet qui amusait nos vies ?

Nos jours ne sont jamais à hauteur de nos nuits


Le jour projette l’ombre de ce qu’on a rêvé


«Ah non mes chers touristes… Ici pas d’étranger !»

Alors sur un saphir je tombe en gouttes d’eau


En mille éclats j’expire, j’éclabousse ma peau

Je chante une chanson, chantonne Madeleine


Quelle est cette prison, dieu j’ai oublié la peine



Je monte sur un pont, je plonge rassuré


Je n'aimais pas mon nom, je n'ai jamais su aimer

La carapace d'or qui protège ma vie


Serait-elle un trésor ? Je la trouve hors de prix

Nous allons dans le noir perdu sur l’océan 

Pour finir au hasard dévorés par les chiens


Garçon deux grenadines, nous descendons l'Escaut


L’horloge me déprime, approchez mes chevaux

Se brise un parapluie, je crois garni de miel


On bascule ahuris vers le septième ciel


On trouve un ciel triste où un monsieur à chapeau


Nous dit «Ah non, mes chers touristes, ici vous seriez de trop !»

Jean-Louis Murat

jeudi 8 août 2013

mercredi 7 août 2013

dimanche 4 août 2013

Le Chateau de Marouatte

vue sur le Château de Marouatte


 en 1993,
dans ce château en Dordogne, 
Marillion a enregistré l'album Brave

en 2013,
le tableau n'est pas terminé...




la photo de Bill Smith
qui a donné cette pochette hallucinante


pour l'anecdote,
 lors de la création de la pochette de Brave, 
la maison de disque de Marillion trouvé la photo trop dark,
 à la dernière minute,
 il fut décider d'ajouter du texte en surimpression, 
un texte issus d'une banque de donnée gratuite du web, fut sélectionner, 
il s'est avéré par la suite que ce texte était de la main d'Anne Franck, 
un texte de son journal...


Le concept de l'album Brave:

"L’histoire a été inspirée à Steve Hogarth par un fait divers survenu en 1988 : une adolescente de Bristol avait été retrouvée par la police locale sur un pont, enjambant le fleuve Severn, dans un état dépressif lui interdisant toute forme de communication. L’album a retracé la lente descente aux enfers de cette jeune fille et s’est interrogé sur les motifs ayant provoqué ce processus de repli autistique. Cette volonté de se couper du monde pour se réfugier sur un pont, lieu symbolique situé à mi chemin de la terre et du ciel, a été analysée dans "Living With The Big Lie". Face aux agressions et aux trahisons du monde moderne, hanté par la violence et les mensonges, cette adolescente à la sensibilité d’écorchée vive a choisi la fuite, la "grande évasion" ("The Great Escape") vers la lumière, le bonheur, loin du monde et des siens. C’est une véritable ode à l’adolescence, à son intransigeance et en sa soif absolue d’idéal, qu’a écrit ici Steve Hogarth. "Runaway Girl" a montré la confrontation entre la jeune fille et son milieu familial oppressant et incapable d’appréhender les raisons profondes de sa détresse ("une fugueuse était tout ce qu’ils pouvaient voir, tout ce qu’il étaient préparés à admettre"). S’identifiant complètement à elle, le beau h a réglé ses comptes à la société, dénonçant aussi bien les mensonges tissés par les médias que les idoles artificielles ("The Hollow Man", "Paper Lies") et l’assoupissement de la conscience dans un confort matériel factice ("Lap Of Luxury"). "Made Again" clôturait toutefois cet opus sublime sur une renaissance à soi et aux autres ("Je me suis trouvée là bien souvent, avant, dans une vie que je menais, mais je j’ai jamais vu ces rues si neuves, lavées avec la pluie du matin, comme si le monde entier était recréé").
Bertrand Pourcheron 
Remerciements à Philippe Gnana et Philippe Arnaud"


un extrait du film de Richard Stanley,
le toboggan...



cet album est un voyage sombre, 
vers notre propre inconscient,
une oeuvre au noir parfaite